Avec Fantine, Laura, Léa, Jauris, Etienne, Vincent, Anton, Gaël, Tom, Sofia, Nicolas, Claude, Marc, Fred, Christophe, Jean-François, Richard et François.
Taux d’encadrement respecté : un pour un 😎 . Un gros big up à la raya des spéléos.
Belle cavité bien technique avec des têtes de puits à aller chercher à wesh.
Quand Christophe m’a parlé de ce trou pour nos jeunes, il a su bien me le vendre : de belles concrétions (on en a vu avec les traditionnelles stalactites et stalagmites, mais aussi colonnes, fistuleuses, excentriques, un vrai petit air en effet du réseau La Chambre très proche), des petits puits à descendre (il ne s’est pas trompé, ça ne dépassait pas les 20 m), des jeux (on en a eu à revendre avec des rampings horizontaux, des laminoirs verticaux, des chatières et tout ça sans interruption obligeant des attentes dans de petites alcôves), une belle (et courte) marche d’approche et de retour surplombant la belle vallée de la têt qui commence à se resserrer… Bref encore un trou idyllique pour nos jeunes. Ah ! J’oubliais ! Lui aussi d’ailleurs. Toutes les aventures souterraines que l’on a fait jusqu’alors se passaient dans des réseaux larges. Mais là, comment dire, s’était plutôt type œsophage mais je ne filerai pas la métaphore 😎 . Le trou d’entrée (voir les photos) laisse présager la suite. Comme j’expliquais à Lætitia, nos repères « terriens » ne fonctionnent plus sous terre et tout devient relatif. Les parties étroites n’ont pas effectivement gênées nos petitous, c’étaient même facilitant par endroit pour certaines désescalades mais je ne comprend toujours pas encore comment un gaillard comme Marc – qui dépasse le mètre quatre-vingt-dix et bon gaillard bien taillé (plutôt Schwarzenegger que Binbendum) – se débrouille pour passer. Et Claude qui rajoute en sortant qu’il n’a pas vu d’étroitures… Tout est bien relatif donc…
La prochaine fois, je prendrais le temps de lire le dernier compte rendu que nos copains spéléo ont rédigé quasi il y a un an jour pour jour pour la préparation du rassemblement national.
Soumis par jf le dim 12/03/2017 – 13:52
Le fait que les prévisions météo du dimanche n’étaient pas bonnes pour réaliser l’aven de la Vache, nous avons jeté notre dévolu sur l’aven Pérez suite à une proposition de CriCri du 66. L’objectif étant d’établir la fiche équipement et d’évaluer le besoin ou pas, d’intégrer l’aven Pérez dans les cavités du rassemblement national. Bien que l’aven se fasse en traversé, la corde du puits d’entrée a été laissée à demeure pour faciliter, le cas échéant, tout retour intempestif de spéléologues sujet à la claustrophobie. Si si cela existe … car dès le début de la cavité, il faut cheminer dans un boyau d’une trentaine de mètres (première angoisse) et il est entrecoupé, ho ! Malheur, par 2 étroitures dont une verticale qui nécessite de vider les poumons pour ceux qui sont relativement épais comme par exemple notre CriCri d’amour du 66. Donc petit stress pour FiFi mais bon, c’est passé. Après la pause déjeuner dans une jolie petite salle, la visite s’est poursuivie et la configuration de la grotte a totalement changé. Une salle de grand volume s’offre à nous et l’accès au rappel est un peu aérien : petit stress pour GG mais bon, c’est passé. Ensuite, le fond de la salle donne accès à un véritable trésor : aragonites de toutes beautés, bouquets blanc immaculés … MAGNIFIQUES… cela me rappelle certaines parties des Canalettes et du réseau Lachambre mais en modèle réduit. Entre temps, une âpre discussion s’est engagée entre les cafards pour décider si l’aven devait être proposé ou pas au rassemblement. Petit stress pour CriCri mais bon, c’est passé. Au final, c’est ok mais sous certaines conditions … Après en avoir pris plein les yeux, le retour à la lumière se fera sans encombre. Donc en conclusion, JF a pu établir la fiche d’équipement et un grand merci à CriCri de nous avoir fait découvrir cette très belle cavité. Les participants étaient : Céline, Géraldine, Valérie, Christophe, Fred, Jean François, Marc et Philippe.
Encore un choix de qualité pour cette cavité. Un équipement nickel pour permettre de descendre en toute sécurité avec la one-touch de Cricri tout en débrayable. C’est à dire que sur les rappels, l’équipier du haut peut faire descendre quelqu’un qui se bloque et contre-assurage du bas. Mélange de techniques spéléo, escalade et canyon. D’ailleurs les spéls, une idée comme ça. Puisque vous avez rédigé un manuel sur l’apprentissage de l’activité, auto-secours et tout et tout, faudrait peut-être se lancer dans un nouveau tome intitulé « Emmener des enfants sous terre ». Je dis ça, je dis rien.
Une salle à manger digne d’un trois étoiles avec comme déco toutes les concrétions que l’on puisse trouver sous terre et un serpent fossilisé.
Et petite anecdote, suivez toujours le guide qui connait la cavité. Cri et Marc se sont avancés avec les enfants pendant que l’on déséquipait le dernier ressaut et que l’on rangeait les cordes. Claude est allé faire quelques photos. « Vous nous rattrapez, c’est simple, c’est par là ». « Ok, on finit de plier le matériel et on arrive ». Ou pas ! Merci Claude d’être revenu sur tes pas nous chercher .
Une petite vidéo, merci You Tube :
Marche d’approche bucolique.
Révision : le fil noir sur le bouton noir, le fil rouge sur le bouton rouge…
L’entrée du trou
Dur dur de s’y retrouver, là c’est une étroiture verticale :
Deuxième puits
Salle à manger
Serpent fossilisé
Troisième et dernière verticale avec accès par main courante
La prochaine fois, faudra faire un cours de ce que l’on emmène ou pas en sortie. On regrette presque l’odeur du carbure.
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