Avec Cléa, Mahé, Thomas, Matis, Raphaël, Louise, Catherine, Eric, Azilis, Télio, Sylvain, Héléna, Céline, Cécilia, Vanessa, Nico et François.
Après-midi de rattrapage du week-end dernier. Force et détermination !
Déc 19
Déc 13
Avec Matilde, Charlotte, Jeanne, Garance, Marie, Nathan, Matis, Noah, Arthur, Léo, Diégo, Nathalie, Marion, Vanessa, Aurélie, Ophélie, Nathalie, Adrien, JF, JB et François.
Que cela fait du bien de grimper ! Un peu comme lorsque tu quittes tes chaussons d’escalade en redescendant de la voie après deux mois d’arrêt.
Super condition météo. Pas comme la veille où il a fallu reporter la journée pour cause de pluie.
Croisés un jolie couple d’amoureux. Désolé Nathalie et Jean-François pour la quiétude des lieux ! Une meute de jeunes grimpeurs qui sort d’un confinement reste calme à peu près 30 secondes. Vous aurez besoin de revenir.
Pour cette reprise, côté technique, nous avons eu droit à un festival de nœuds dignes de figurer dans le manuel « Tout ce que vous voulez ne savoir jamais faire en escalade si vous souhaitez rester en vie ». Mais côté grimpe, belle session de broyages de prises et de zen attitudes.
What else !
Oct 10
Pour cette première sortie outdoor, direction Saint Paul de Fenouillet pour parcourir les via ferrate de la clue de la Fou.
Le samedi matin, le groupe des plus petits escalade « la Pichona » qui se développe sur 150 mètres sur un dénivelé de 80 m. L’après-midi, c’est autour des moyens d’y aller se promener. Ambiance « patagonique » ce samedi où les rafales de vent viennent parfois nous freiner dans notre progression, parfois nous faire décoller. Les expressions « au vent » et « sous le vent » prennent tout leur sens. Au-dessus de nous, les vautours fauves ne font pas mieux. Ils se font bousculer dans les bourrasques. Mais qu’est-ce qu’ils attendent ? Je crois qu’il y en a un qui nous observe … Aventure non triviale avec ces conditions. Bravo à nos grimpeurs en herbe ! Encore des souvenirs qui resteront à graver dans les esprits.
Le dimanche, avec les plus grands, nous partons sur un itinéraire plus ambitieux. Nous visons « La Panoramique » qui surplombe Saint Paul. Arrivés sur les lieux, face aux falaises de calcaire, un enfant me surprend : « On va grimper sur cette montagne ? ». Je reste un moment dubitatif avant de répondre. On a dû manquer quelque chose, peut-être oublier de dire que l’escalade se pratique surtout sur des montagnes… Franco, venu tout droit de son Italie natale, pays berceau de la via ferrate, nous fait l’honneur de nous accompagner. Les via ferrate n’ont plus de secrets pour lui depuis qu’il les arpente. Plus d’un demi siècle le sépare de la plus jeune du groupe. Ce qui laisse présager pour nous tous encore de nombreuses aventures. A 67 ans, il a toujours bon pied mon œil. Belle rencontre. Les conditions météos nous poussent à la prudence. La Tramontane souffle toujours. Nous optons finalement pour « la Pichona » qui sera vite avalée. Je vais finir par la connaître par cœur cette « Pichona », presque autant que Nico. Nous décidons de revenir sur Tautavel pour profiter du soleil et de quelques degrés de plus pour avaler notre pique-nique. Puis révisions de quelques manip d’escalade.
La via ferrata (de l’italien « voie ferrée ») est un itinéraire aménagé dans une paroi rocheuse, équipé avec des éléments métalliques spécifiques (câbles, échelles, rampes, etc.) destinés à faciliter la progression. La sécurité est optimale grâce à une ligne de vie qui permet l’auto assurage des pratiquants.
Pour l’historique de l’activité, la première génération de Via Ferrata voit le jour en Autriche en 1843 avec la pose des premiers équipements sur la voie normale du Hocher Daschein.
En Italie, les premières « vie ferrate » sont apparues dans le massif des Dolomites vers 1914 et ont une origine stratégique. Les militaires italiens avaient, en effet, équipé d’immenses parois de câbles et d’échelles pour faciliter le déplacement de leurs troupes alpines ainsi que du matériel (parfois même des canons !)
Devenues militairement inutiles, ces voies italiennes sont maintenant exploitées et entretenues par les communes (et surtout par des bénévoles) à des fins touristiques. Les clubs alpins locaux italiens en ont ainsi la gestion.
Les via ferrate permettent de parcourir en toute sécurité des parois qui ne paraissaient accessibles qu’aux purs alpinistes. Ces sentiers peuvent être des sentiers de randonnées, simplement panoramiques, accessibles de 7 à 77 ans, sans le moindre matériel, pour les amoureux de la marche et de la montagne. Sur d’autres parcours comme à Saint Paul de Fenouillet, une ligne de vie sécurisante a été installée complétée par des petits échelons, permettant ainsi de surmonter les parois infranchissables.
En France, ces parcours sportifs et ludiques sont apparus dans le sud (Hautes-Alpes) vers 1989. Depuis, le phénomène a pris beaucoup d’ampleur.
Préhistokids1
Avec Thaïs, Cléa, Capucine, Baptiste, Aaron, Thomas, Julie, Aurore, Cécilia, Damien, Nico et François.
Préhistokids2
Avec Catherine, Louise, Agathe, Azilis, Matis, Raphaël, Télio, Eric, Anaïs, Christophe, Vanessa, Nico et François.
Préhistoteens
Avec Matilde, Charlotte, Jeanne, Garance, Lilly, Maëva, Diégo, Léo, Arthur, Aurélie, Nathalie, Sylvain, papitaliano Franco et François.
Sep 19
Avec Elise, Julie, Yori, Ewan, Raphaël, Frédérique, Sophie, Elsa, Matthieu, Nathalie, Christophe et François.
Ce week-end, le comité départemental des Clubs Alpins organisait la huitième édition de la fête de la montagne. Rendez-vous devenu maintenant incontournable pour tous les amoureux de montagne. Toujours un beau succès autour de cette manifestation. C’est pas moins d’une centaine de personnes qui s’étaient inscrites pour découvrir nos activités de montagne. Au programme de ce week-end : escalade, canyon, via ferrate, spéléologie, randonnée, bungypump… et bivouac festif le soir.
Samedi, nous accompagnons hommes, femmes et enfants sur la via ferrate « La Panoramique » au-dessus des gorges de la Fou de Saint Paul de Fenouillet. Objectif du jour : gravir les trois cents mètres de hauteurs de cette magnifique barre de calcaire surplombant l’Agly et se développant sur près de neuf cents mètres.
Après s’être équipés, nous arrivons rapidement au départ du parcours qui débute par un mur déversant impressionnant. Les conditions météo sont optimales. Ce parcours attire beaucoup de monde à cette période. Nous ne serons pas seuls. Les pratiquants du jour s’étant entraînés de longues semaines, les passages difficiles sont avalés rapidement. Toujours un grand plaisir que d’enjamber ces ponts himalayens dans un cadre aussi somptueux. Arrivés sur la crête, nous nous accordons une pause casse croûte bien méritée. Le temps n’est plus à l’action. Les mots remplacent les essoufflements de la montée, les langues se délient et chacun partage ses moments de vie. Certains iront même jusqu’à piquer un somme. Les plus jeunes s’impatientent et réveillent la troupe. Yori , 9 ans, prend la tête du groupe. Le soleil tape fort, la chaleur fait souffrir les organismes. Nous parvenons au sommet après quatre heures d’efforts. Un vautour enroule au-dessus de nos tête. Si l’on pouvait avoir des ailes pour retrouver la voiture, reste encore pour nous une heure de descente. Elsa, bienveillante, va à la source de la Fou et nous rapporte cette célèbre eau « magique », celle qui prolonge ces moments d’égarement. Une belle journée de rencontres et de partages, vivement l’année prochaine !
Nous remercions tous les bénévoles des quatre clubs , CAF de Perpignan, CAF de Prades, Escapade Stéphanoise et Préhistoroc qui ont permis de faire partager à tous notre passion.
Et merci également à Elise, Julie, Yori, Ewan, Raphaël, Frédérique, Sophie, Elsa, Mathieu, Nathalie, et Christophe pour cette délicieuse rencontre.
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