Avec Ambre, Noah, Arthur, Jean-François et François. Aux profanateurs de l’ombre ! Le massif des Corbîères de Fanges-Roc Paradet, d’une superficie de 40 km2, renferme un complexe souterrain, le réseau Fanges-Paradet, constitué par la jonction …
Avec Zoé, Faustine, Lili, Elodie, Matilde, Thomas, Raphaël, Noah, Diane, Aurélie, Christophe, Pierre et François. La Via Ferrata Cala del Molí, située à Sant Feliu de Guíxols au cœur de la Costa Brava, est la …
Avec Sophie, Roxane, Zoé, Raphäelle, Eloïse, Tino, Marcel, Vlad, Elio, Abel, Cécile, Marielle, Rocio, Mylène, Karolin, Saskia, Mika’il, Florian, François, Guillermo, Nico et François. Foire Saint-Martin, mais l’autre. Un peu de pluie en fin d’après-midi. …
Avec Aurélie, Romain, Félix et François. Merci Romain et Félix pour la préparation du séjour ! L’Espagne est connue pour son offre importante et variée de zones d’escalade. Nouvelle virée avec les Préhistoolds sur la falaise …
Week-end de découverte des activités proposées par les clubs. Ouvert à tous, elle aura lieu cette année le 11 et 12 septembre.
Les encadrants des clubs sont invités à proposer des sorties découvertes à [email protected] Et pour les adhérents c’est le moment idéal pour inviter vos familles et amis à venir découvrir les activités de vos clubs.
Avec Céline, Fany, Simon, Antoine, Jean-Marc, Bertrand, Christophe, Fred, Jean-François, Christian et François.
Christian Perrenoud, responsable des fouilles de la Caune de l’Arago, nous a sollicité pour démonter l’échafaudage vétuste de la grotte de l’homme. Ni une, ni deux, nous contactons les copains spéléo du Club Alpin de Perpignan. Nous savons qu’ils seront grandement intéressées par ce projet. Le défi technique à relever est séduisant. Mais surtout le lieu symbolique où se situe ce chantier est hautement attractif pour ces amoureux des cavités. Aucune hésitation, tout le monde est enthousiaste pour cette aventure.
Arrivée sur les lieux, la petite troupe est attentive aux consignes prodiguées par Christian, le maître des lieux. La dépose de l’ouvrage interdira dorénavant la circulation au fond de la grotte. Il est décidé de poser une ligne de vie au fond de l’antre qui servira d’accès sur la zone haute des fouilles. Les groupes se forment. Chacun s’active dans les tâches dédiées.
Les gestes sont hésitants. La première rencontre avec ce lieu chargé d’histoire reste toujours impressionnante. Nos pensées vont à ces premiers hommes qui ont fréquenté temporairement le lieu. Quelles étaient leurs préoccupations ? A quoi pouvaient-ils bien penser ? Le crâne d’Arago 21, du moins sa réplique, nous épie au-dessus de nous. Nous sommes dans la maison de notre arrière grand-père !
La délicatesse des spéléologues, coutumiers à se déplacer dans des milieux très fragiles, n’est pas une légende. Les spéléologues sont très précautionneux lorsqu’ils évoluent dans les cavités. Ils sont très attentifs à ne pas casser les concrétions que la nature a mis plusieurs dizaines de millier d’années à construire. Sous terre, nous sommes habitués à entendre : « Gaffe ! Tu as une excentrique au-dessus de toi ! Ne te relève pas ! » Ici, c’est juste le lexique qui change. Le mot fistuleuse est changé par le mot tibia.
Christian, tout en surveillant de près le chantier qui avance, nous explique la vie de nos ancêtres. Les mystères qu’ils observent lors des chantiers de fouille. Nous nous amusons à jouer les archéologues, à émettre des hypothèses sur les phénomènes observés. Des débats s’enflamment autour des dernières découvertes.
Il aura fallu pas moins de trois journées de travail pour arriver à bout de cet échafaudage. Première étape pour que les fouilles puissent reprendre. Christian nous a fait découvrir son monde. Match retour. Nous attendons qu’il nous accompagne dans une cavité locale. Nouvelles balles !
Le Club Alpin Français des Pyrénées Orientales fête ses 140 ans !
En 1881, les clubs de Prades et de Perpignan voient le jour. S’en suivront la création de six autres clubs dans le département dont le petit dernier Préhistoroc en 2012 !
Témoignage de Jean-Pierre Bobo :
Il y a presque 63 ans, je m’inscrivais au CAF de Perpignan . Malgré de longues absences dans le département, je suis resté fidèle à la section toute ma vie durant. En 1958 j’avais 17 ans et je me rappelle de ces débuts comme si c’était hier ; c’était comme un baptême pour moi en rentrant dans ce club alpin mythique qui n’avait alors que 75 ans d’existence. C’est le jour des Rameaux 1958 que je fis mes premiers pas « officiels » à l’école d’escalade toute nouvelle du Rimbaud au-dessus de Collioure, j’allais y effectuer mon premier rappel. J’avais cette nuit là mal dormi , tellement l’évènement me bouleversait. Serais- je à la hauteur ? La section de Perpignan était toute jeune, venant de se séparer depuis peu en avril 1957 de celle de Prades, elle devenait adulte. Elle était encore modeste mais il y régnait parmi ses membres un esprit de famille tant les relations entre nous étaient fraternelles. En son sein le groupe des grimpeurs était minoritaire, nous étions à peine une poignée, le gros de la section constitué des randonneurs. Entre les deux il y avait une saine émulation. Le groupe se réunissait au sous-sol du « Café de France » alors un dancing ( place de la Loge , maintenant l’office du tourisme) le jeudi de 18 heures 30 à 20 heures. Lycéen, je n’aurais manqué pour rien au monde le rendez-vous du jeudi. C’est là que s’ébauchaient les sorties du dimanche et les grands projets de l’ été à venir dans les Pyrénées centrales ou le massif du Mont-Blanc. C’est aussi le jeudi qu’avait lieu la distribution de matériel pour la course dominicale. En 1958, nous n’étions pas loin de la fin de la guerre, à peine 13 ans. Le matériel était lourd tant les mousquetons que les pitons ; le piolet avait un manche en bois, les crampons 10 pointes ; les cordes utilisées le plus souvent en chanvre, j’en ressent encore l’odeur ; à peine voyait t-on apparaitre les premières cordes en nylon. Malgré la lourdeur du sac, je me sentais fier Knickers comme pantalon, de grosses chaussures de varappe aux pieds mais fier de ressembler le dimanche matin à un alpiniste , alors personnage rare dans les rues de Perpignan. Pour se déplacer le Caf utilisait un petit bus conduit par un membre de la section transporteur. Le CAF de Perpignan était jeune et dynamique, animé alors par des grimpeurs dévoués comme Jo Marill et surtout Henry Cases, mon idole d’adolescent, glaciairiste hors-pair. J’y faisais la connaissance de Pierre Sala avec qui pendant 10 ans j’allais faire cordée tant dans les Pyrénées que dans le massif du Mont-Blanc. Les rochers du « Rimbaud », ceux de la Massane et déjà ceux de Tautavel étaient nos « cathédrales ». L’après-midi du dimanche voyait se tenir la « grand messe » autour de « l’aiguillette » ou du « coup de sabre ». Nos discussions autour de projets futurs allaient bon train et c’est fatigués mais heureux qu’à la nuit nous rentrions à la maison. La section de Perpignan savait alors par des conférences avec projections attirer l’élite de l’alpinisme. Vinrent à Perpignan , reçus par le CAF Gaston Rebuffat, René Desmaison mais surtout Lionel Terray qui me fit la joie immense de grimper une journée entière avec moi seul aux rochers bien modestes pour lui du Rimbaud. Lionel que je devais retrouver plus tard à Chamonix pour des courses plus sérieuses. Je serais toute ma vie reconnaissant au CAF et à ses responsables de m’avoir ouvert grand la « fenêtre » de la montagne ; celle-ci ne m’a jamais quitté dans ma vie, elle m’a toujours accompagné dans mes pensées. C’est avec joie et émotion que j’écris ces lignes à l’occasion du 140e anniversaire de la section. Je lui souhaite de conserver cet esprit pionnier, de défricheurs que nous avions alors. Bon anniversaire le CAF et Bon Vent.
Les clubs du département se sont retrouvés le week-end du 12 juin sur le massif du Canigou. L’idée est de réaliser une traversée en vélo en pratiquant à chaque étape une activité du CAF. Samedi matin, c’est escalade en grande voie au Pilier Saint-Martin. L’après-midi, direction Ria, on enfile les combis spéléo pour s’enfourater dans l’Aven Pérez. Bivouac festif au Camping d’Espira de Conflent. Dimanche, descente du canyon du Llech.
Avec Garance, Noah, Anahi, Louna, Charlotte, Léo, Jeanne, Arthur, Marceau, Ophélie, Vanessa, Loïc et François.
Dernière sortie mensuelle de la saison. Les Childs, Teens et Olds se sont déplacés à Céret. Nous avons suivi le nouveau chemin d’accès, l’ancien généré des nuisances auprès des riverains. Le canyon débute par une marche aquatique de 350m entrecoupée de deux ressauts d’environ 4m de haut équipés. La première cascade de 10 mètres plonge dans une vasque pas profonde, elle est suivie d’une cascade de 6 mètres en toboggan (possibilité de sauts rive gauche 5m ou 8m). S’ensuit deux toboggans de 3m, ensuite nous parcourons environ 80 mètres et nous trouvons une cascade de 4 mètres suivie de 3 petites marmites, d’un ressaut, et encore 3 petites marmites. Enfin nous arrivons à la fin du canyon avec 3 cascades qui s’enchaînent : une de 17m, une autre de 6m et la dernière de 12 mètres toutes séparées par de très belles marmites.
Nous avons apprécié le parcours mais les impressions à la sortie du canyon sont mitigées : beaucoup trop de temps d’attentes lors des franchissements des six rappels. Cela a gâché le plaisir de la descente. En plus de couper le rythme, le froid a saisi certains d’entre nous. Mauvaise pioche ! On prévoira une autre descente l’année prochaine. Peut-être retourner au Terminet ou aller visiter les Aneilles ?
Expérimenter de nouvelles sensations permet de changer sa perception et d’élargir sa zone de confort. Cela favorise la prise de confiance en soi. Quand on se dépasse physiquement, qu’on va au-delà de ses limites, c’est toujours douloureux. Le doute s’installe. Ce n’est pas une partie de plaisir. Le mental est tout aussi important que le corps. La tête ne va pas sans les jambes. Un cheminement global doit s’opérer pour aller plus loin. Comme si le cerveau acceptait d’y croire. Tout sportif le sait, même s’il a tendance à l’oublier par la suite. Mais quel bonheur après l’effort ! On se sent tellement bien après avoir tout donné. L’esprit lavé, calme, apaisé. C’est toujours un boost pour le moral ! Que c’est bon ! Le canyoning entraine à la fois un bien-être physique et une aisance psychologique. L’adrénaline produite lors des sauts fait de ce sport un véritable antidépresseur. Le canyoning permet de mieux comprendre son corps et de contrôler ses émotions. La pratique du canyoning ne s’adresse pas qu’élites. Alors n’hésitez pas franchir le pas.
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