Avec Arthur, Jeanne, Noah, Charlotte, Quentin, Télio, Matilde, Matis, Eloïse, Abel, JB, Aurélie, Sophie, Nicolas et François.

Nous effectuons notre pèlerinage annuel à la salle d’escalade de Belcaire. Marie, qui succède à Manon, nous souhaite la bienvenue. Durand l’année passée, une extension de mur à cordes a été réalisée. Après un échauffement sur le pan, les murs à corde sont pris d’assaut. La structure se prête bien pour une école de vols. Mais que nenni, JB et Aurélie préfèrent le vol au naturel. Ils nous ont offert de beaux spectacles démontrant leur agilité dans les airs. Nico profite de grimper à vue le 7c de la salle. Comme il se doit, nous terminons par des runs sur le mur de vitesse. Ce dernier est la réplique identique de celui des JO et des championnats du monde sénior. La difficulté est la même, juste un peu moins haut. Bravo donc aux enfants qui se sont confrontés à cet obstacle !

Merci aux adultes du club, Sophie, Aurélie, JB pour le transport de la petite troupe.

Prêt pour la vitesse !

Avec Garance, Kassandra, Matis, Noah, Arthur, Vanessa, JB, Nico et François.

Ce dimanche, quelle surprise une fois arrivés sur le secteur Gratounette, personne ! Nous avons toute la falaise pour nous tout seul.

Noha et Arthur jettent leur dévolu sur la voie Caro. Première voie que j’ai équipée à 23 ans, il y en a déjà 26. Le temps passe, grrr. Souvenirs, souvenirs ! C’est l’occasion de découvrir une nouvelle technique de sécurité : le perchage. Le départ de la voie est coton, bien retord. Une chute, entre les trois premiers points, serait dangereuse. Le risque est de venir percuter le sol à vitesse grand v. L’impact après 5 mètres de hauteur ne laisse rien présager de bon. Les grimpeurs expérimentés le savent. Dans cette situation, chacun le sait : « si tu tombes, c’est la chute et si tu chutes, c’est la tombe ». Pour surmonter ce problème, deux réponses possibles : soit tu es sûr de ne pas tomber, et tu t’engages ; soit tu as un doute, et tu n’y vas pas. Les fabricants de matériel d’escalade se sont penchés sur ce problème. Depuis une vingtaine d’années, une alternative a été trouvée. A l’aide d’une perche, les premiers points sont mousquetonnés avec la corde. Le grimpeur franchit alors l’obstacle en moulinette et la possible chute est rapidement stoppée.

Garance et Kassandra parcourent la voie juste à droite. Nous avons droit une belle démonstration de techniques et surtout de souplesse. L’arme ultime est dégainée : le grand écart. JCVD en serait jaloux, ou presque 🙂 … Bonne crise de fou rire.

Puis Boum ! Deux jolis exploits. Matis s’offre sa première voie en tête. Vanessa, sa maman grimpeuse, sait ce que l’on ressent lors de ces moments. Je ne sais qui de la maman, de Nico ou de moi, sommes les plus stressés. On va se calmer. Ça va bien se passer. Le fait est que maman Vanessa est restée silencieuse durant toute la montée, sûrement une piste de réponse. Il va falloir maintenant apprendre à maîtriser les techniques pour pratiquer de la sorte. On verra cela à la salle. Bravo garçon ! Pour finir, JB coche son premier 6a vue. Ça monte, ça monte.

Encore une journée ordinaire riche en émotions !

Le perchage

Une nouvelle espèce de cervidé découvert à Gratounette : la Cervidae Garancae

Avec Faustine, Lucya, Eloïse, Thaïs, Cléa, Abel, Thomas, Raphaël, Mahé, Eric, Charlène, Jean-Luc, Nico et François.

Tempête de grand bleu, port du tee-shirt obligatoire pour grimper.

Ce samedi, nous nous dirigeons vers la petite dalle de Saint-Martin. La traversée de la grotte qui permet d’accéder au secteur reste magique. On ne se lasse toujours pas du panorama arrivés sur place. Le lieu se prête bien à la pratique des plus jeunes. Le nom des voies le laisse présager, enfin presque : Kirikou, Voie en l’air, En cinq sec, A petit peton, Lâcher de grappe, Titounette et Beau dard…

Une grande première pour Lucya qui découvre l’escalade, l’authentique, celle qui se pratique sur le rocher. Accompagnée de notre autre cadette Faustine, les voies sont rapidement avalées. Le plus dur reste de redescendre, trop légères encore, elles sont obligées de sauter sinon la corde ne coulisse pas dans le relais. Abel fait le top des voies sous l’œil bien veillant de papi. Thaïs fait de même en surmontant sa peur. Cléa, choyée par Charlène, se fait bien plaisir sur le calcaire. Éloïse et Éric démontrent leur maîtrise des techniques de sécurité. Raphaël et Mahé, bien à l’aise dans ces voies, ont une contrainte supplémentaire : lever les deux mains simultanément à chaque déplacement de pied. Contrat réussi. Et Thomas parvient à cocher toutes les voies du secteur dans l’après-midi. Bravo à tous !

Un grand merci Charlène et Jean-Luc de nous avoir accompagner, nous dormirons tous bien ce soir. Une belle journée sportive, sous le soleil exactement.