Avec Ambre, Noah, Arthur, Jean-François et François.
Aux profanateurs de l’ombre !
Le massif des Corbîères de Fanges-Roc Paradet, d’une superficie de 40 km2, renferme un complexe souterrain, le réseau Fanges-Paradet, constitué par la jonction de deux cavités : le Cthulhu Démoniaque et le Puits de l’Engoulevent. Cette région du Fenouillèdes se caractérise par une diversité de formes karstiques : lapiés de diaclases, dolines, vallées sèches, canyons, cavités recoupées. La complexité du drainage souterrain actuel, éclairée en partie par la complexité même du réseau exploré, est sans doute en relation avec un creusement endo-karstique mio-pliocène, lors de l’installation du réseau hydrographique de surface sur l’ancienne surface d’aplanissement éogène.
L’association ARKHAM créée en 1983 a pour but de coordonner et de promouvoir les recherches sur
ce massif en réalisant notamment des publications de synthèse.
Situé à la limite des départements de l’Aude et des Pyrénées Orientales, au SSE de Quillan, le massif Fanges-Roc de Paradet présente une superficie karstique de 40 km2 pour une altitude moyenne des plateaux de 600-800 m. Il renferme un réseau souterrain important, le Cthulhu Démoniaque-Puits de l’Engoulevent, d’un développement de 13 km et de 300 m de dénivellation. Les principaux terrains karstifiés sont formés
par des calcaires mésozoïques appartenant à une série allant des roches calcaro-dolomitiques et calcaro-gréseuses du Jurassique aux calcaires à faciès urgonien. Du point de vue tectonique, le massif est constitué par la lèvre nord du synclinal de St-Paul-de-Fenouillet rattaché à l’ouest à l’écaillé anticlinale de la Forêt de Picaussel, bordé au nord par le chevauchement frontal nord-pyrénéen et par le recouvrement du Pech de Bugarrach. Cette structure a subi d’importantes poussées latérales au moment de l’orogenèse pyrénéenne, à partir de la fin du Lutétien.
Pour en savoir beaucoup plus : La vallée du col Saint-Louis et son réseau souterrain (Réseau
Merci à Sylvette et Bernard pour ce magnifique travail.
Nous nous retrouvons à Caudiès pour aller parcourir une boucle franchissant la salle de la Dune. Jean-François nous avait prévenu. Nous risquons d’être bloqué par une voute mouillante avec au mieux un bain forcé avec de l’eau jusqu’à la taille. Finalement ça passe ! Juste une petite erreur d’appréciation. Nous aurons de l’eau jusqu’au cou ! Rappelant dans notre progression une vielle histoire de Toto : » Je suis allé à la pêche aux grenouilles et j’avais de l’eau jusqu’aux genoux. » La maîtresse: » Mais voyons Toto, cela ne rime pas! » Toto: » Normal, il n’y avait pas assez d’eau ! «
Belle visite de cette cavité qui sort de sa torpeur sèche suite aux averses récentes. Cela fait plaisir de revoir et de réécouter l’eau ruisselée dans ce réseau longtemps asséché par ces épisodes de sécheresse.
A la sortie de la voûte mouillante
Billes façonnées par l’eau
Toujours ce petit frisson quand l’eau pénètre dans la combi en dépassant la taille… voire quand elle rentre par le cou !
En ressortant, l’objectif de l’appareil photo est aussi propre que nous
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