Cthulhu – Spéléologie

Avec Noah, Arthur, Violette, Eléna, Léo, Claude, Jean-François et François.

Chroniques du Club Préhistorique de Tautavel
Écrit par Elenor, Scribe du Feu Fossile

« Même la plus modeste des tribus peut ébranler les ténèbres si elle marche avec courage et curiosité. »
Taurgorn, fils de Narg, paléo-guerrier du Haut Plateau


La Légende du Cthulhu Démoniaque

Avant l’éveil du silex, avant même que l’homme ne dompte le feu, une entité sommeillait dans les profondeurs rocheuses du Fenouillèdes. Les vents, les pluies, et les anciens l’avaient nommé Cthulhu, le Démoniaque, gardien d’un savoir interdit et de terres jamais éclairées. On raconte que ses rêves engendraient des grottes, que son souffle créait des gouffres, et que quiconque descendait en ses domaines n’en revenait jamais tout à fait le même.

Pendant des siècles, les Hommes évitèrent son antre. Puis vint le jour où huit intrépides décidèrent d’en franchir la gueule.


La Communauté des Huit

En ce 25 mai 2025, huit compagnons de la Confrérie Préhistorique quittèrent l’aube, armés non d’épées, mais de lampes, de bottes crottées, de sacs bourrés de vivres, et d’un courage aussi grand qu’un mégalithe. Ils s’appelaient :

  • Noah, l’archiviste aux yeux perçants,
  • Arthur, l’esprit vif et joyeux,
  • Violette, la hardie des profondeurs,
  • Eléna, la scripte peu pressée,
  • Léo, le fouisseur joyeux,
  • Claude, maître conteur et éclaireur de l’ombre,
  • Jean-François, le Chef dont la voix fait taire les courants d’air,
  • François, le canard boîteux, aux pas lourds comme des tambours anciens.

La Descente dans les Profondeurs

Le chemin fut balisé par les épreuves, et chaque salle visitée, chaque détour, portait un nom que nul n’oubliera :

  • Le Scatophage : ainsi nommé pour l’odeur puissante qui y régnait. On dut progresser prudemment, nez couvert, cœur vaillant.
  • La Braguette Catalane : passage si étroit qu’il fallait l’éviter, ventre rentré et ego laissé à l’entrée.
  • La Salle d’Ursus Spelaeus : grande salle où régnait encore la majesté de l’ours disparu.
  • Le Nécromicon : boyau profond et obscur, bruissant de chuchotements calcaires.
  • Le Siphon de Ragnarök : bouché, oublié… mais non abandonné ! Les Huit l’ont désensablé avec patience et vaillance, jusqu’à l’ouvrir de nouveau.
  • La Salle des Clameurs Célestes* : chambre aux échos surnaturels, où le passé chantait dans les voûtes.

Le Festin et le Retour

Sous les pins, le banquet des vainqueurs fut partagé. Rires, souvenirs, et tartines furent échangés. Le retour fut paisible, les cœurs chargés de fierté, les bottes pleines de souvenirs géologiques. Pour le plaisir — et par pure vision décorative — Claude a ramené 20 kg de sable de Ragnarök. On murmure déjà que sa salle de bain va être belle. Très belle. Un sanctuaire minéral digne des dieux de la grotte !!!


Spéléologie Marie-Jeanne – Préhistoziols Préhistoteens Préhistoolds

Avec Capucine, Zoé, Faustine, Luli, Raphaël, Maëwan, Maël, Noah, Arthur, Elsa, Violette, Maria, Pierre, Léo, Jean-François et François.

Il était une fois, dans un village pas si reculé que ça, une bande d’irréductibles grimpeurs aux instincts préhistoriques décida de troquer les falaises ensoleillées contre l’univers moite et mystérieux d’une cavité : la légendaire Marie-Jeanne, cachée dans les gorges de Galamus.

Guidés par une intuition millénaire (et surtout par les spéléologues du CAF de Perpignan), ils s’engagèrent dans les entrailles de la Terre.

Dès l’entrée, l’ambiance fut posée : noir absolu, gouttes d’eau tombant avec un suspense digne d’un film d’horreur, et un courant d’air glacial rappelant que même les grottes ont un système de ventilation.

Habitués à grimper vers le ciel, nos braves Préhistos durent s’adapter : ici, pas de voie cotée 6b, mais des rampings dans la boue, des descentes en rappel dans des trous sombres, et des passages étroits appelés “boyaux”, sûrement en hommage au système digestif de quelqu’un qui n’a pas bien digéré la spéléo.

La grotte offrait tout un buffet géologique : stalactites suspendues comme des glaçons mutants, stalagmites surgissant du sol comme des champignons sous stéroïdes, et au milieu de tout ça, nous… cherchant le bon angle pour ne pas coincer le casque, le sac, ou notre ego.

Et pourtant, malgré les glissades et les moments de doute quand le passage faisait la taille d’une boîte à chaussures, chacun est ressorti transformé. Boueux, un peu froissé, mais le sourire large et le cœur plein d’échos d’aventure.

🙏 Un immense merci aux spéléologues du CAF de Perpignan
Sans vous, on serait encore en train de chercher la sortie… ou à essayer de faire du dry-tooling sur une concrétion fragile. Merci pour votre calme, votre bonne humeur, vos conseils, vos cordes, votre GPS humain intégré et votre capacité à nous faire croire que “ça passe”… même quand ça ne passe que couché, en apnée, avec foi en l’humanité. Vous êtes formidables.

Main courante vers la Caune de l’Arago et les Haptonautes

François et moi avons installé une main courante qui mène à la Caune de l’Arago à Tautavel, et plus haut encore vers le point de vue, ou pour les grimpeurs, vers le secteur des Haptonautes. Nous avions déjà préparé le terrain auparavant : pose de spits, élagage et prises de mesures. Aujourd’hui, il s’agissait de poser la chaîne : 50 mètres de câble, 1,45 kg par mètre.
François plaisantait en disant que les Sherpas sont habitués à porter bien plus lourd… mais j’ai quand même bien souffert !

Chant de tirs – Préhistochilds Préhistokids

Avec Roxane, Zoé, Eloïse, Vlad, Marcel, Tino, Téo, Armand, Abel, Mylène, Cécile, Rocio, Guillaume, Daniel, François, Marcel, Nico et François.

Les parents se sont également essayés.

Merci Marcel, aspirant guide, d’être passer.